Apres le succès du rendez vous de Venise (12 Février 2005), dont les représentants des médias
arabes et occidentaux ce sont confrontés sur le thème de l’information de guerre, la COPEAM et
Rainews 24 ont organisé, le 18 février dernier, à Turin, avec le support d’Eutelsat, sponsor officiel
des Jeux Olympiques, le deuxième rendez-vous des représentants des chaînes all-news qui s’est
déroulé sous le thème “L’information à deux vitesses. Les chaînes all-news entre information de flux et journalisme d’enquête”. Convaincus de la validité du parcours de réflexion et du dialogue entre les opérateurs de l’information sur des thématiques déontologiques et éditoriales initiés par la COPEAM
et Rainews 24 à Venise, cette année les représentants de Al Jazeera, BBC, CNN, Russia Today, Sky Tg 24 (Italie), NTV Turkey, Euronews, Rainews 24, et aussi RAI et UER (Union
Européenne de Radio-Télévision), se sont confrontés sur des problématiques relatives
au journalisme d’enquête à l’intérieur des grilles des chaînes all news.
Dans un moment où le monde de l’information se trouve sous pression à cause des caricatures du Prophète Mahomet (QSSL) et le climat du conflit inter-religieux enregistre un nouveau pic
de violence, cette journée de confrontation professionnelle, d’échange de points de vue et aussi
d’autocritique, audelà des divers substrats nationaux et religieux, des compétences du marché, des différentes cultures de l’information, assume une valeur spéciale.
Les problématiques spécifiques liées à la recherche d’un équilibre entre information de flux et l’exigence d’approfondissement; la difficulté de conduire des enquêtes sur le terrain liée à la sécurité des journalistes, mais aussi aux coûts des opérations et de l’organisation interne de la chaîne; l’impact des nouvelles technologies sur les modalités de faire l’information constituent le cadre thématiquedanslequel s’est développé le débat entre les participants.
Quelle est la responsabilité des médias dans l’affaire des vignettes publiées par la revue danoise?
Comment concilier le devoir d’informer, l’impartialité, la liberté d’expression avec le respect de la
sensibilité du spectateur? Comment créer une information qui puisse s’adresser à une audience globale et multiculturelle sans le risque de créer des incompréhensions et des équivoques?
Quelles sont les limites de la liberté d’expression? A ces interrogations fondamentales le panel des
professionnels a essayé de trouver des réponses. Une réflexion franche et partagée. Une confrontation culturelle et professionnelle: c’est la meilleure des réponses à donner aux extrémismes. Sur cette conviction, participants et organisateurs ont partagé la proposition de donner une agenda
régulière de rencontres à ce groupe international de réflexion. De nouveaux défis et de nouveaux cibles pour les “Olympiades du Dialogue”.