Révolution numérique, Internet, interactivité, TNT, médias participatifs: l’univers médiatique vit actuellement des mutations qui poussent les journalistes à s’interroger sur leur place dans ce nouvel espace multi et pluri-médias. A ce défi a voulu répondre le projet de formation en journalisme multiplateforme «Ulysse 2.0 – réseau, journalisme, Internet», développé par Canal France International, la COPEAM, l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille et la chaîne marocaine Soread – 2M.
«Ulysse2.0», auquelontparticipé 11 jeunesjournalistes en provenance de 2M/Maroc, EPTV et EPRS/Algérie, Nawaat.org/Tunisie, JRTV/Jordanie, PBC/AutoritéPalestinienne, TRT/Turquie, SRR/Roumanie et HRT/Croatie, a étéstructuré en deuxétapes.
La session de Montpellier (28 fév. – 5 mars 2011) a été dédiée à la présentation, par des experts et des professionnels du secteur, des courantes modalités d’intégration des nouveaux médias et des médias sociaux dans le traitement de l’information, à la logique et aux potentialités du journalisme multiplateforme, et aux formats novateurs comme le web-documentaire.
Ce parcours théorique a été suivi par une session pratique, à Casablanca (21-26 mars 2011), au cours de laquelle les journalistes participants, comme une vraie rédaction multimédia et interculturelle, ont travaillé à la réalisation d’un projet commun visant à raconter leur vision de cette «Génération Méditerranée» porteuse de projets, d’actions et d’espoir.
Ce travail sur le terrain a abouti à la publication d’un web-docu – www.ulysse2.com – composé de portraits multimédias de jeunes de la région.
Responsables d’associations pour la défense de l’environnement et de la mer, bénévoles, entrepreneurs, bloggeurs, fondateurs de journaux et d’outils novateurs sur Internet, artistes dans le domaine du cinéma et de la scène musicale émergente ou jeunes qui ont choisi de continuer les métiers et les traditions de leurs familles: c’est à cette jeunesse méditerranéenne que les journalistes d’«Ulysse 2.0» ont cherché à donner la parole.
En croisant leurs regards et leurs compétences respectives, ils ont démontré la capacité des nouveaux médias de raconter l’histoire, et les histoires, de cette Méditerranée qui bouge.